VR_I de Gilles Jobin et Artanim § cinéma et littérature

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Photo @Cie-Gilles-Jobin

Expérience inédite à l’Arsenic (centre d’art scénique contemporain, Lausanne)! Après avoir été équipés de casques virtuels et de capteurs aux mains et aux pieds, intégrez un avatar et voyagez dans un monde chimérique peuplé de géants et de lilliputiens dansants. Dépaysement garanti!

Gilles Jobin, chorégraphe suisse réputé internationalement, et les fondateurs d’Artanim, Caecilia Charbonnier et Sylvain Chagué, spécialistes en technologie de capture de mouvement, se sont unis pour concocter ce spectacle hors-norme. Cinq participants investissent l’espace pour une vingtaine de minutes d’exploration. Transportés virtuellement dans le désert proche de las Vegas, un parc urbain ou encore une villa contemporaine, ils peuvent communiquer et interagir entre eux, tout en découvrant la chorégraphie des artistes. C’est la toute première fois que la danse et le spectateur, intégré à l’oeuvre et libre de son regard et de ses mouvements,  sont réunis dans un espace virtuel. Dans un monde qui ne manque pas de références artistiques:  Rondinone, Klein, Bacon, Duchamp et d’autres y sont visuellement cité!

Ne manquez pas cette découverte impressionnante! Jusqu’au 6 mai. Pour vous inscrire, consultez les horaires et visitez le site du théâtre : arsenic.ch

Dans le dernier blockbuster de Steven Spielberg, la réalité virtuelle mène le jeu. Dans un monde au bord du chaos, OASIS est l’univers virtuel créé par un excentrique décédé. Il y a dissimulé, et bien caché, un oeuf de Pâques numérique (!), celui ou celle qui le découvrira sera l’héritier de sa fortune et donc, de ce monde adulé par les foules qui tentent de s’évader du monde réel et de ses décrépitudes.

Ici, c’est la Pop Culture des années 80 qui est mise en avant par la musique, les jeux vidéos et les références cinématographiques. La sombre réalité est ainsi niée par un monde virtuel merveilleux où le choix personnel est roi.

Enfin, en littérature, Richard Powers est l’écrivain génial du spatio-temporel aléatoire! Dans L’ombre en fuite, Adie Klarpol est une peintre qui a fait une croix sur ses ambitions artistiques et accepté de rejoindre une entreprise spécialisée dans la réalité virtuelle. Où elle a pour mission de faire revivre en 3D les chefs d’oeuvres de l’histoire de l’art. En parallèle, Taimur Martin, citoyen américain de mère iranienne, est enlevé au Liban par des fondamentalistes islamistes et retenu en otage au fond d’un cachot sombre. Il tente de survivre par la force de son imagination.

 Un roman de Richard Powers est toujours un ensemble d’aventures complexes. Ce sont ici les travaux d’Adie qui m’ont évoqué la pièce de Gilles Jobin qui débute dans une Caverne, nom pareillement donné au lieu de travail d’Adie. Dans un cas comme dans l’autre, que ce soit celle de Platon ou celle de Lascaux, c’est bien d’un questionnement sur l’art, l’imagination et la réalité qu’il s’agit.
VR_I Gilles-Jobin

 

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