Isaac Cordal est un artiste espagnol qui agit sur l’environnement urbain avec des sculptures (taille de pierre) de petites tailles en ciment qu’il photographie. Né en Galicie, il étudie durant cinq ans la sculpture à l’Université de Pontevedra, puis dans une école d’art londonienne. Il a fait partie de plusieurs groupes artistiques et même d’un groupe de musiciens de Rock (Dismal, death metal) dans les années 1990.
Ses sculptures d’une quinzaine de centimètres sont de petites poésies visuelles ou alors des caricatures symboliques. Elles sont les métaphores de sa réflexion sur la politique, le pouvoir, l’écologie, les comportements humains, le progrès, etc. Elles représentent souvent un stéréotype social de businessman en complet veston accrochés à son attaché-case et totalement inactif.
A Berlin en 2011, son installation « Politicians discussing global warming » lui offre la notoriété du web. Elle devient le symbole de l’inaction occidentale au sujet du réchauffement climatique ou encore de la crise économique.
Avec la série « Le Voyage à Nantes » (2013), l’artiste investit trois lieux de la ville. Elle présente trois thèmes : Le Nouvel Esclavage, Follow the Leaders (2000 figurines sur 20mx20m) et Waiting for Climate Change. Seule cette dernière installation est composée de personnages de taille réelle.
Isaac Cordal propose sa vison d’un monde en déliquescence, vision non dénuée d’humour. Le changement climatique est un des thèmes qu’il explore avec une pertinence teintée d’absurde.
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Un climatosceptique est une personne qui remet en cause la validité de la théorie scientifique du réchauffement climatique dû à une origine humaine ou qui conteste sa fiabilité.
Les limites de la politique et la science sont au coeur de ce débat. Des intérêts économiques gigantesques sont en jeu. L’immobilisme des autorités politiques en matière d’environnement est un atout pour certaines industries qui n’hésitent pas à financer des études allant dans leur sens.
Les vidéos youtube de DataGueule, initiées par Julien Goetz et son équipe, sont produites par France 4 et ont débuté en 2014. Un article de Nil Sanyas en explique le fonctionnement ici
CultURIEUSE 
J’aime ! Tous ces petits hommes, minuscules et noyés…
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J’aurais aimé voir ces trois sites à Nantes. Les figurines sont si petites, les scènes si différentes, il faudrait les voir de près.
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Superbes ces petits zombies, tout à fait parlants : l’effet sur les photos est très réussi. Ainsi que la vidéo sur les climatosceptiques : merci !
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Elles valent pas mal de discours alarmistes, je trouve.
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