« Rendre le design capable de changer la vie quotidienne d’une population. »A.V.
Arturo Vittori est un architecte et designer italien. Il a étudié les Beaux-Arts, puis l’Architecture à la faculté de Florence. Bardé de diplômes, enrichi par des collaborations, il participe à des projets divers, dont des intérieurs de cabines d’avion ou le métro de Naples avec Anish Kapoor. Son frère Roberto est astronaute.
En 2002, il s’associe avec l’architecte suisse Andreas Vogler pour créer Architecture et Vision (AV), une équipe impliquée dans le développement de projets innovants. Le nom « Architecture and Vision » reflète non seulement les initiales des deux fondateurs mais aussi leur conviction que l’architecture doit se projeter dans le futur pour contribuer durablement à notre époque.


Arturo Vittori et Andreas Vogler sont intervenus dans des conférences internationales sur le transfert des technologies dans l’architecture et le développement durable. C’est lors de la 13e Biennale de Venise 2012, qu’ils présentent WarkaWater.
Pour aider au règlement des problèmes d’accès à l’eau potable, le studio AV met au point le projet de cette tour qui permet de capter l’humidité de l’air pour la transformer en eau. Celles-ci, de 9m. de haut, fabriquées en bambou permettraient un accès facile à une eau potable propre et en grande quantité (20 à 30 litres par jour). Au centre, un tissu est perforé sur tout son long et permet de récolter de l’eau par la simple différence de température entre ses fibres en nylon et l’air. De plus, les tours peuvent être facilement assemblées par les villageois. Le nom warka vient du figuier éthiopien qui abrite les réunions du village. Une première tour sera installée en 2015 au nord de l’Ethiopie. Le design, inspiré des maisons et de l’artisanat local, sera adapté aux régions choisies. Son prix d’environ 400 euros est nettement plus avantageux que celui du forage d’un puits (10000 euros!).
800 millions (11%) de personnes restent sans accès à une « eau améliorée » dans le monde selon les Nations unies. En Afrique, la pénurie d’eau pèse sur une partie importante de la population. Au sud du Sahara, le tiers de la population (300 millions de personnes)n’a pas accès à l’eau potable et un habitant sur deux souffre de cette pénurie ou du manque d’assainissement de l’eau. L’accès à l’eau potable est pourtant reconnu comme étant un droit fondamental par l’ONU depuis 2010.

Un autre article sur l’économie d’EAU sur ce blog.
Meilleurs voeux …!!!
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Les miens à vous !
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ce principe est utilisé par les populations des montagnes en Amérique du Sud, je crois, avec des filets qui captent brumes, rosées, etc…depuis un certain temps (j’ai vu des reportages sur le sujet )
Beau sujet, Culturieuse !
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AV n’a pas encore d’investisseur! tu te rends compte! mais je crois qu’ils veulent tester le bienfondé de l’idée sur les habitudes sociales…
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m’étonne pas, hélas, pitoyable monde…Mais bon ! Ils vont bien finir par trouver ! On ne peut pas envisager autre chose, quand même…Les habitudes sociales ! Quand on n’a pas d’eau, j’imagine qu’on veut bien changer d’ habitudes pour en avoir, non ? Peut-être pas chez nous, nous sommes trop riches, le gaspillage est une habitude sociale des pays riches dits « développés »…
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Merci pour cette découverte…. (encore une) ! Bonne année – continue à nous secouer et à ouvrir nos yeux. !
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