Illustrateur, photographe, musicien… artiste visuel multidisciplinaire belge.

Né en Côte D’Ivoire, il y reste sept ans avec ses parents et ses trois soeurs. En 1990, la famille rentre à Bruxelles. Il commence à dessiner vers l’âge de douze ans. Il fait des études de journalisme et d’art et parle six langues. Depuis 2006, les travaux de Ben Heine sont publiés dans différents magazines internationaux et il participe à de nombreuses expositions dans le monde.

Dès 2010, il crée le concept « Pencil Vs Camera », mélangeant dessin et photographie, réalité et imagination en intégrant un dessin sur un fond photographique. Les sujets peuvent être animaux, portraits, architecture ou nature, avec les thèmes de la liberté, de l’amour, de la nature, etc.

« I just make art for people. I want them to dream and forget their daily troubles. I used to write poems many years ago, I want to convey a poetic and philosophical meaning into my pictures, each new creation should tell a story and generate an intense emotion, like a poem, like a melody »..

Un autre de ses projet a pour nom Digital Circlism. Une synthèse entre Pop Art et pointillisme. Des portraits travaillés de célébrités.

Avec Flesh and Acrylic, Ben Heine cherche à intégrer son modèle dans la peinture.

Ce film permet d’approcher la personnalité attachante de cet artiste plein de ressources:

Tous droits réservés : http://www.benheine.com/

Il a aussi produit des dessins d’anamorphose. Une anamorphose est une déformation réversible d’une image à l’aide d’un système optique ou mathématique ou par distorsion graphique. Ainsi ces images déformées se recomposent lorsqu’elles sont vues depuis un point préétabli. Elles apparaissent dans l’art pendant la Renaissance.

Markus Raetz (1941) est un artiste suisse qui travaille sur la perception, le regard, le mouvement et la déformation et la métamorphose. Il est sculpteur, peintre et photographe.

Markus Raetz, Métamorphose I, 1990-91

Markus Raetz, Me/We, 2007, photogravure et aquateinte

 Son travail, dès les années soixante, est fondé sur le dessin (environ 30000 répertoriés) et la gravure. Il utilise de multiples supports (zinc, celluloid, linoleum, bois, pavatex ou polyurethane). Avec le temps, il est passé par l’installation, la sculpture et les oeuvres monumentales. Il a représenté la Suisse à la Biennale de Venise en 1988. L’artiste aime démontrer qu’une forme peut contenir son contraire. Le spectateur tourne autour de l’oeuvre, ou c’est elle qui est en mouvement, et la certitude devient doute.

Drehungen, 1982

 « Nous ne voyons jamais le réel qu’à travers des distorsions, des fragments, des métamorphoses » M.R.

A Berne jusqu’au 18 mai 2014.

Edgar Morin (1921), sociologue et philosophe français.

Edgar Morin distingue la révolution (écologique, économique, sociale, financière, morale), qui fait table rase du passé pour construire du neuf (selon lui vouée à l’échec), de la métamorphose qui permet de régénérer en se nourrissant du passé.

Il participe en 2012 avec Stéphane Hessel et bien d’autres personnalités, à la fondation du Collectif Roosevelt. Pour une métamorphose nécessaire au mieux-être de l’humanité.

Celui-ci liste 15 propositions ayant pour objectifs d’éviter l’effondrement économique, élaborer une nouvelle société, lutter contre le chômage endémique et créer une Europe démocratique.

http://collectif-roosevelt.fr/