
Bénéficiant d’une carte blanche au Palais de Tokyo, Anne Imhof, Lion d’Or de la Biennale de Venise 2017, investit les lieux en les dénudant ou plutôt les écorchant, puis les revêt d’installations sonores et vidéos, de parois de verre recyclé, ou encore de plages de silence et de contemplation. Elle y invite une sélection d’oeuvres d’artistes comme Cy Twombly, Francis Picabia, Sigmar Polke, Joan Mitchell, etc. ainsi que ses propres peintures, façonnant un propos dont elle laisse l’interprétation aux visiteu.r.se.s. Un labyrinthe d’atmosphères jalonnés par des « plongeoirs » ou piedestals en attente d’hôtes improbables.
A part le public, l’endroit est inhabité, sauf du 14 au 18 octobre et du 21 au 24 octobre 2021, dates auxquelles auront lieu des performances.
« Anne Imhof a transformé l’espace-temps du palais en le travaillant comme un peintre. La peinture et le dessin sont véritablement à l’origine de toute son œuvre, qui travaille en couches et en sous-couches, en glacis et transparence. Elle déploie la peinture à l’échelle de l’exposition. » Emma Lavigne, directrice du Palais de Tokyo et commissaire de l’exposition, avec Vittoria Matarrese

Une réflexion sur “Anne Imhof (1978) § « Natures Mortes » (2021)”