Bengt Lindström (1925-2008) § Arbres / Frédéric Back

brochet-suedois-L-h2sJnSPeintre et lithographe suédois

http://www.bengtlindstrom.com

Bengt Lindström a suivi plusieurs écoles d’art à Stockholm, Copenhague, Chicago et Paris. Il réalise ses premières lithographies en 1948 après avoir découvert Chagall et Bacon. Sa première exposition personnelle a lieu en 1954 à Stockholm. Il se lie avec Asger Jorn, membre du mouvement CoBrA. Il réalise des portraits d’écrivains et de philosophes.

lindstrom-peinture_01Hommage à Oscar Wilde, 1966-67, huile sur toile, 130×97 cm.

Il travaille en France et en Suède.  Fresques, masques, verre, bâches, tapisseries, illustrations, carrosserie, bijoux, sculptures en papier mâché, oeuvres monumentales, céramiques… la variété des médias qu’il utilise est étonnante.

Biographie détaillée : http://www.galerie-pascal-laine.com/lindstrom.aspx#Gordes_1993

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Visage CoBrA, Lithographie 1978

Lindstrom_Blue_on_redsans titre I , 1980 (blue on red)

Lindstrom_Woman_With_creatufemme avec créature, 1970

Il utilise le procédé du carbodundum pour ses lithographies. C’est une technique par laquelle il ajoute sur la pierre ou la plaque une matière (poudre de carborundum et colle) qui permet de préserver les creux et les bosses et d’apporter du relief à l’impression. Bengt Lindström a amélioré cette technique en utilisant de la pâte à papier pour de grands formats.

De sa province du Norrland, en Laponie, il se souvient de l’isolement et de la solidarité des villageois. Sa peinture évoque les légendes nordiques qui ont bercés son enfance, mais aussi les mythes de notre monde.

Diomede-Héraklès. Pour voir plus d’images, cliquer ICI.

Sur les travaux d’Hercule, un livre illustrant les poèmes de Max-Pol Fouchet, gravures de Bengt Lindstöm:

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(1978) Editions ABCD

Tiré de ses « Sept contes pour Melchior » (Edition de la Différence), contenant 7 gravures de l’auteur :

lindstrom-bengt-1925-2008-swed-komposition-2223311L’écoute ( Lyssna), 1977

« Pour savoir écouter, il faut entendre l’arbre qui tombe. Comme il n’y a plus d’arbres dans la ville, j’attends toujours comment il faut écouter les choses. Cet été j’irais dans la forêt. » B.L.

Screenshot-13_01_2013-2_08_32-PM-694x411photo de Tina Tormanen, Forêt de laponie

Les arbres urbains ont les fonctions écologique et esthétique que l’on connaît. Leurs fonctions sociales et économiques nous sont-elles aussi évidentes?

Les arbres de nos villes sont beaucoup plus qu’une décoration dans notre environnement urbain. Ils viennent rappeler aux citadins l’existence d’un monde extérieur ponctué par le rythme immuable des saisons. Les espaces verts (parcs urbains, parcs de quartier, centres de plein-air, cimetières) favorisent les activités de plein-air et servent de lieux de récréation pour la détente, la promenade, la marche, la bicyclette, la course à pied et l’observation de la nature. Leurs fonctions sociales proviennent du rôle qu’ils jouent en facilitant l’accès aux citadins pour leurs activités de loisirs, et ce en favorisant les rencontres entre les citoyens. 

Tiré de Importance de nos arbres : http://arboquebec.com/importance

central-park-oui

Sergey Semonov, Central Park NYC, panorama 3D

Un merveilleux film (Oscar du meilleur film d’animation en 1988) de Frédéric Back (1924-2013), peintre et réalisateur de films d’animation : « L’homme qui plantait des arbres », d’après la nouvelle de Jean Giono de 1953.

Merci au blog  : http://histartpourlesnuls.wordpress.com

tumblr_mmaa6ckmld1r1jveyo2_1280Edvard Munch, Dans la forêt, 1915

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