Exposition Gormley à la Royal Academy, Londres

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Visite de l’exposition Anthony Gormley à la Royal Academy of Art de Londres (21.09 au 3.12 2019).

 

Accueillis par son « Iron Baby » dans la cour du bâtiment, la première salle est occupée par quatorze sculptures constituées de plaques métalliques qui évoquent immédiatement des corps dans différentes positions.

La préoccupation de l’artiste pour l’expansion du temps et de l’espace est prégnante dans ce travail sur 53 stades de croissance d’une pomme, ce fruit hautement symbolique.

L’importance de la trace dans certains travaux des années 80. Comme l’enregistrement d’une action, par exemple ce qu’atteignent les bras de l’artiste lorsqu’il se tient sur un point sans se déplacer avec « Exercise between blood and heart ».

8 kilomètres de tube d’aluminium composent l’oeuvre « Clearing VII », ou remplir l’espace comme un enfant le ferait avec un gribouillis.

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Matrix III est un nuage abstrait d’acier recyclé, un espace labyrinthique collé au plafond que l’artiste nomme « espace de rêve ». Il prend le volume d’une chambre à coucher ordinaire européenne.

Matrix II, 2019

Anthony Gormley dessine quotidiennement, le dessin a pour lui une place spéciale hors de l’espace.

Voici les moulages en fonte de son corps, silhouettes aux yeux clos, qui signifient pour l’artiste, que nous occupons une autre sorte d’espace, tout intérieur. Les statues sont les mêmes que celles qui sont face à l’horizon dans « Another Place » à Crosby beach. Mais pour « Lost Horizon », dans la salle d’exposition No8, il n’y a plus de gravité, les silhouettes sont tout autour de nous, comme si nous étions au centre de la terre.

Dans cette salle, le corps est enfoui dans des blocs de béton, on ne devine sa position que par les traces des pieds et des mains qui apparaissent aux extrémités.

A nous maintenant d’entrer dans une forme humaine recroquevillée. Les structures métalliques cubiques et monumentales de « Cave » forment un labyrinthe obscur à l’intérieur duquel nous devons ressentir intensément la place que prend notre corps.

Une autre salle de dessins, où l’artiste explore l’intérieur du corps, les cellules, les organes…il y utilise son sang comme média et semble décrire les limites de l’esprit humain.

Terre, eau et air. Image de destruction ou de création? d’espace et de temps immobilisés? de lumière ou de reflet? Sans forme, en directe opposition avec la construction Matrix III, les éléments de cette salle sont la base même de la vie.

« Host », 2019

Guide d’exposition : Antony Gormley exhibition (online)

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