Carmen Lozar travaille le verre au chalumeau. Elle est américaine, formée à l’Université de l’Illinois, puis au Bullseye Glass Factory de Portland, Oregon. Intéressée par l’art traditionnel, elle a voyagé en Chine, Inde, Thaïlande et Indonésie. Elle est gratifiée d’un Master of Fine Arts de l’Alfred University à New York en 2003. Régulièrement appelée à effectuer des démonstrations de son travail à travers tous les Etats-Unis, elle enseigne à la Wesleyan University. Carmen-Lozar-Resume


Tony Cragg est un sculpteur britannique né à Liverpool. Il s’oriente tout d’abord vers des études scientifiques et travaille dans un laboratoire de biochimie sur le caoutchouc naturel. Son intérêt pour l’art l’entraîne à s’inscrire au Gloucester College of Art and Design dès 1969, puis à la Wimbledon School of Art et au Royal College of Art de Londres jusqu’en 1977. Il s’installe alors à Wuppertal en Allemagne. Il enseigne à Metz, puis à Düsseldorf.
« Nous devons faire un effort pour sortir de l’ordinaire, vers l’extraordinaire. Au final, ce n’est pas la sculpture qui est importante, c’est ce qui se passe dans nos esprits ! » T. Cragg

Attiré par le minimalisme, l’Arte Povera, l’art conceptuel, durant les années 70, il collectionne les déchets, les objets de bois et de plastique et travaille la recomposition et la fragmentation des formes de ces matériaux de récupération qu’il qualifie de “fossilized keys to a past time which is our present”. Il décrit son travail comme une accumulation de points, de taches qui participent du même principe que la peinture.

Et voilà qu’un retournement s’impose à lui. Depuis les années 80, il éprouve le besoin de travailler lui-même la matière : le verre, le bronze, le bois, l’acier poli.

L’évolution de son travail l’amène à créer de sa propre main. Il se dit matérialiste. Il passe alors des matériaux manufacturés aux matières pures. Il considère la pensée et la réalisation de la sculpture, le sens et la forme, comme étant d’une égale importance. Le médium utilisé sert à transmettre le sens qu’il a voulu lui donner. Finalement, pour lui, le matériau le plus important est notre propre cerveau.
Il se tourne vers des formes organiques, toujours de l’accumulation, mais de strates, de volutes, créant des formes abstraites dans lesquelles on peut deviner des figures.


Il a mis au point un procédé de fonte, pour le bronze et l’acier, qui lui permet d’obtenir des formes apparemment molles, voire liquides. Il produit aussi dessins et aquarelles qui lui permettent de représenter des sculptures impossibles à réaliser, qui défient les lois de la gravité.

Deux artistes que j’aime et admire ..La différence entre l’art et l’artisanat est ténue ,je suis d’accord avec Cragg quand il dit que l’essentiel est dans notre regard
J’aimeJ’aime
J’aime beaucoup, les deux artistes, la première pour l’univers onirique et un peu enfantin, et quand même, une préférence pour le second, les inverted columns, très évocatrices, où le brillant et l’arrondi rendent quelque chose de sensuel et aussi un peu mystérieux, ça me cause en tous cas ! 😉
J’aimeJ’aime
A reblogué ceci sur VITRINART.et a ajouté:
Glassworks
CARMEN LOZAR (1975) / TONY CRAGG (1949)
4 mai 2016 by / par CultURIEUSE
J’aimeJ’aime
Deux beaux artistes mais un gros coup de coeur pour les formes épurées et envoûtantes de Tony Cragg. Merci pour la découverte 🙂
J’aimeAimé par 1 personne