Anish Kapoor est un artiste plasticien britannique né à Bombay. Entre 17 et 19 ans, il vit dans un kibboutz en Israël. Etudiant au Hornsey College of Art, puis a la Chelsea School of Art Design, il s’installe en Grande-Bretagne en 1973.
Répertoire : http://anishkapoor.com/
Il débute avec des oeuvres recouvertes de pigments en poudre, réminiscence de son Inde natale.

Dans les années 1980, il s’intéresse à la matière et reçoit une reconnaissance internationale pour ses sculptures surprenantes qui touche le public. En effet, celles-ci sont autant à voir qu’à vivre. Les formes et les couleurs intenses impliquent le visiteur dans l’espace extérieur, mais aussi l’intérieur de l’être. L’interprétation de son travail est incertaine, comme souvent dans un bon art contemporain, elle peut être multiple.
« Je ne veux pas avoir l’air trop mystique ou pseudo-mystique. J’ai des réticences à utiliser un langage à connotation mystique. Quand McEvilley dit que le bleu se rapporte au Karma [énergie positive], je pense que c’est vrai mais c’est pauvre. Cela tend à tout lier en une sorte de système symbolique […]. Pour rester créatif il faut rester allusif». AK 1990
Dès la fin des années nonantes, il crée des sculptures gigantesques.

Marsyas se vantait d’être meilleur musicien qu’Apollon. Vaincu dans un concours musical, il est condamné à être écorché vif par un esclave scythe. Il attend, suspendu à un tronc d’arbre, le terrible châtiment. (Cliquez pour voir plus grand)
« Le propos de Daniel Klébaner (1949-2011) rayonne vers d’autres réalisations de l’artiste. Le chant, le souffle, l’espace sacrificiel, la mémoire rendent sensible ce que l’oeuvre de Kapoor nous fait connaître de la condition humaine. Sous-tendu par des liens à la source hindouiste, une des racines d’Anish Kapoor, l’ouvrage est étayé par des analyses critiques liées à l’histoire de l’art, une mise en regard du Marsyas de Kapoor avec le Supplice de Marsyas du Titien, par exemple ou une réflexion sur le monochrome et la couleur, convoquant Yves Klein, Morris Louis… »
Cloud Gate, sculture en acier inoxydable, est inaugurée à Chicago en 2004.


Anish Kapoor contribue au projet des stations de métro de Naples avec des artistes, designers et architectes comme Alessandro Mendini, Gae Aulenti, Jannis Kounellis, Karim Rashid, Michelangelo Pistoletto and Sol LeWitt.
Il crée aussi les décors de la compagnie Akram Kahn dans le spectacle Kaash:

Il est l’invité du Grand Palais à Paris en 2011.

« Descension », créée pour la première Biennale d’art contemporain en Inde, est une installation datant de 2014. Elle est présentée à San Gemignano en Italie en 2015, année de l’investissement du château de Versailles pour Anish Kapoor.

Anish Kapoor fut le mentor de Nicholas Hlobo, plasticien Sud Africain, durant le projet Rolex 2010-2011.
Né à Cape Town en 1975, Nicholas Hlobo vit et travaille à Johannesburg. L’identité ethnique est au centre de son travail sur ses racines xhosa, celles, aussi, de Miriam Makeba, Nelson Mandela ou Desmond Tutu.

Ingubo Yesizwe («vêtements ou couvertures de la nation») est composé de centaines de petits morceaux de cuir et de caoutchouc cousus ensemble pour devenir la peau d’une grande forme animale. Ce travail fait référence à la tradition, dans la culture xhosa, de commémorer les étapes importantes avec le sacrifice d’une vache; dans le rituel de la mort en particulier, la peau de l’animal est utilisée pour couvrir le cadavre avant l’enterrement dans le but de protéger le défunt dans son voyage vers l’au-delà, le sens de « ingubo Yesizwe« .
La peau, barrière de protection de l’organisme, support de marquages culturels, est donc un élément commun des oeuvres de ces deux artistes. Elle est un organe de protection, de régulation et de sensorialité.

Anish Kapoor a produit un clip en 2012, avec la collaboration d’Amnesty International, pour la liberté d’expression en Chine, en soutien à l’artiste Ai Weiwei, mais aussi par solidarité avec toutes les personnes emprisonnées, torturées, persécutées et forcées à l’exil à cause de leurs opinions.
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Acheter une bougie, c’est se battre contre la torture!

magnifique, j’aime beaucoup le miroir du ciel…
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un grand.
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A reblogué ceci sur Les notes d'Andréet a ajouté:
repris du blog de culTURIEUSE qui a beaucoup de thèmes très attrayants
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