Espace Croisière, Bruce Eesly documente en fiction la révolution verte. Des photographies des années 60 qui semblent retracer les mirages de ce tournant de l’agriculture. En fait, elles sont produites par une IA. L’artiste allemand utilise l’humour pour simuler un Fermier du futur.
Nhu Xuan Hua et Vimala Pons, à l’église Saint-Blaise, présentent Heaven and Hell, une installation sur la construction de la maison, allégorie de soi-même, et la nécessité des modèles. Un film de Rebecca Salvadori renforce leur propos. De la culture pop au sport en passant par le mythe et les actrices du grand et petit écran, les héroïnes nous aident à nous inventer. Paradis ou enfer?
Ah! Celui-là j’ai adoré! La chapelle de la Charité expose le travail fascinant de Michel Medinger: L’Ordre des Choses. Un collectionneurs d’objets hétéroclites luxembourgeois, un peu macabre, surréaliste et Dada, fan de natures mortes et de vanités. Ces dernières sont à l’origine de ses mises en scènes photographiques. Ici, la contemplation est philosophique.
Le choix des objets et leur emplacement font partie de ma démarche créative. J’aime utiliser des fleurs fanées, d’abord parce que formellement cet état m’intéresse, mais aussi parce que j’aime montrer l’envers des choses. Jec suis particulièrement sensible aux changements, aux décompositions… M.Medinger
Au lieu-dit The VII Foundation, une belle et intéressante exposition met en parallèle le Dôme du Rocher (Zihya Gafic) et notre-Dame (Tomas van Houtryve). A Jérusalem, le Dôme plaqué or protège le Rocher sacré, pour l’Islam comme dans la tradition juive. Il est bâti lors du premier siècle après J-C. La cathédrale de Notre-Dame est commencée en 1163 et sa construction dure deux siècles.
Dans le bâtiment de la Fondation manuel Rivera-Ortiz, allez voir, pour votre information, l’exposition intitulée L’Engagement: L’exposition explore la complexité de l’engagement à travers le prisme de la migration, de la mondialisation et des crises identitaires. Par ces projets, les artistes proposent une approche engagée de sujets allant des mouvements sociaux aux luttes contre les violences policières, en passant par la remise en question des dispositifs de sécurité et les tensions humaines et écologiques provoquées par nos déchets électroniques.
A l’étage, quelques artistes, dont le travail saisissant de Joachim Haslinger qui traite ses photos comme des peintures de Schiele.
Pour terminer, les photographies de Laurent Montaron. Il interroge la définition du récit dans des lieux qui constituent le berceau de la philosophie. To Tell a Story.
Voilà pour les Rencontres Photographiques d’Arles en attendant celles de Vevey Images!


on croit avoir tout vu et on est saisi par l’inventivité de ces photographes .Merci de nous le faire partager .CC
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Oui et en écrivant j’en découvre plus encore! Merci pour votre passage sur cette page.
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