
Les fuites d’eau qui fissurent le métro de Tokyo, Le Grand Verre et Etant Donnés (deux oeuvres essentielles de Marcel Duchamp) sont les socles métaphoriques des trois panneaux ci-dessus.
Yuko Mohri (site officiel) est une artiste japonaise qui vit et travaille Tokyo. Ses installations reconfigurent des objets du quotidien et des pièces de machines collectées dans des villes du monde entier en « écosystèmes » autonomes, canalisant et conduisant des énergies intangibles telles que le magnétisme, la gravité, la température et la lumière (mais eau et gaz aussi!). Elle insiste dans son travail sur la puissance de ce qui est non humain et incontrôlable.
Ses sculptures cinétiques peuvent être observées à travers des mots-clés tels que coïncidences (ce qui est arrivé par hasard), erreurs (ce qui n’aurait pas dû arriver), présages (ce qui pourrait arriver) et silence (ce qui ne s’est pas passé ?)
Yuko Mohri, Parade (former name: Ofuna Flower Center), 2011-2017,
Materials: Bell-lyras, Balloon, Blower,Accordion, Drum, Loudspeaker, Water pitcher, Whisk, Lamp bulbs etc.
« J’utilise des objets anonymes, comme de vieilles machines tombées en désuétude ou de vieux outils. Ensuite, j’ajoute des petites technologies comme des moteurs ou des aimants et je les place dans un espace. (…) L’improvisation est l’un des éléments les plus importants de mon travail.» Yuko Mohri
Bien que l’oeuvre ci-dessus, Parade, utilise des machines, elle se veut un espace organique fleuri mais tranquille rempli de sons et de mouvements, inspiré par la poésie des êtres et des choses. Le titre est issu de la pièce du compositeur français Eric Satie. En fin de vidéo, on peut voir le lien qui est fait avec l’oeuvre de Fischli et Weiss, Der Lauf des Dinge. (article ICI)
Elle travaille également la vidéo et la photographie au scanner, à travers ces idées.
Désopilant mais intéressant ! Quelle visite !!!
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Dégoulinant, même!
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