
Il existe un débat sur la légitimité de conserver le système des pavillons nationaux à la Biennale de Venise. L’article ci-après revient sur la question (ici) : les pavillons de la Biennale, un anachronisme?
Pour cette 57e Biennale, c’est l’artiste Xavier Veilhan (1963) qui investit le pavillon français avec son Studio Venezia (video conférence de presse janvier 2017), un projet qui dépasse largement le concept de nationalité.
Il s’agit d’un studio d’enregistrement où viendront travailler une centaine de musiciens. C’est un lieu de travail fonctionnel, qui prend la forme d’un environnement très déconstruit. (…) Nous avons alors choisi de l’appeler Studio Venezia, auquel succéderont le Studio Lisboa puis le Studio Buenos Aires en 2018, lorsque le projet sera adapté au MAAT de Lisbonne puis au CCK à Buenos Aires. D’emblée, le projet traverse donc la Biennale, puisqu’il est prévu qu’il aille se prolonger ailleurs. Ensuite, la musique m’intéressait par la dimension internationale dont elle est porteuse. Lorsqu’on écoute de la musique, on ne réfléchit pas en termes de nationalité. Il y aura cinq programmateurs en charge de sélectionner les musiciens qui viendront travailler dans le pavillon, chacun dans une ville. Xavier Veilhan (article :Les Inrocks)

Inspiré par l’artiste allemand Kurt Schwitters (1887-1948) et son Merzbau, le projet de Xavier Veilhan est une situation, plutôt qu’une performance. Il implique de plonger le spectateur dans l’origine même de la création artistique, musicale en particulier. Une fusion entre les sens de l’ouïe et de la vue, grâce à une architecture cubiste ou futuriste et des univers musicaux allant du jazz au baroque en passant par le rock et la musique électronique. Loin de ses statues facettées, Xavier Veilhan met cette fois en avant l’univers de la musique, assisté de deux commissaires d’exposition: l’artiste Christian Marclay et Lionel Bovier, directeur du Mamco de Genève, tous deux suisses.

Un travail d’équipe orchestré par Xavier Veilhan qui fait preuve d’une véritable ouverture en mettant en place un système dépourvu de droits d’auteur où il souhaite favoriser la diffusion des images et des sons créés dans le studio. Une centaine de musiciens de tous pays viendront y travailler.

De plus, la venue des musiciens sera annoncée sur les réseaux sociaux :
J’aime bien sa « philosophie » de « Musik ohne Grenzen » (musique sans frontières (et nationalités) !
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Le premier lien : les pavillons de la Biennale, un anachronisme ? ne fonctionne pas.
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Oups je regarde
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