Un de mes coups de coeur de la Biennale de Venise 2015, le Pavillon de l’Australie, un genre de cabinet de curiosité, un espace obscur d’où émergent des objets illuminés, des centaines d’éléments qui constituent un ensemble encyclopédique.

Présentation officielle : media-release-australian-pav-55a5fb80255c2
Ci-dessus, quelques-unes des pièces exposées à la Biennale.« L’ensemble des œuvres que je présente est une tentative personnelle de réconcilier un état de morosité et de chaos avec la curiosité et l’affection que nous éprouvons pour notre Terre à tous. » FH
Profil de l’artiste et oeuvres à voir sur Roslyn Oxley9 Gallery
Fiona Hall est une artiste plasticienne, sculptrice et photographe. Elle est née et a grandi à Sidney, Australie, d’une mère radio physicienne et d’un père technicien. Son frère, Peter Gavin Hall, est mathématicien statisticien. Elle s’intéresse à l’art dès l’âge de 14 ans. Elle sort diplômée de la East Sydney Technical School (ESTS) en 1975. Bien que cette école ne diffuse pas de cours de photographie, c’est dans cette branche qu’elle se fait remarquer lors d’une exposition sur les jeunes photographes australiens.
Fiona Hall réside deux ans en Angleterre comme assistante de Fay Godwin et sa première exposition personnelle a lieu à Londres en 1977. Elle retourne brièvement en Australie en 1978 pour prendre soin de sa mère malade et expose à Melbourne.

Elle s’inscrit alors au Visual Studies Workshop (VSW) de Rochester aux Etats-unis qui lui permettra d’obtenir, au bout de quatre années, un Master of Fine Art. Elle passe un an comme artiste en résidence à la Tasmanian School of Art où elle crée The Antipodean Suite : « Ces images proviennent d’un désir de transcrire certains aspects de ce qu’on appelle Les Antipodes. (…) L’intention ne doit pas être comprise au sens littéral. C’est au contraire une exploration dans le but d’arriver à une cohésion de l’idée. » FH

Durant les années 1980, elle voyage et travaille dans le sud de l’Australie pour la South Australian School of art. Elle expose et produit plusieurs séries photographiques. C’est l’oeuvre Paradisus Terrestris qui lui offre la reconnaissance publique.


En 1992-93, la National Gallery of Australia organise l’exposition The Garden of Earthly Delights: The Art of Fiona Hall .


Le titre de l’installation ci-dessus, Give a dog a bone (donne un os à un chien), évoque l’expression « une vie de chien ». Le portrait central est une photo du père de l’artiste. Elle présente, dans de simples boîtes en carton d’emballage, une multitude d’objets actuels sculptés minutieusement dans le savon. Ces objets, dont un bouddha, des os, des graines de plantes australiennes, etc. sont rendus uniformes par leur même couleur et matière. Le savon est « l’un des premiers et des plus rentables produits du capitalisme« , mais aussi une matière plus instable et fragile que celle dont sont habituellement fabriqués ces objets quotidiens, ce qui se rapporte à la brièveté de la vie.


L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature ( UICN ) est la principale ONG mondiale consacrée à cette cause. Son siège est en Suisse. Elle aide à trouver des solutions pratiques aux problèmes de l’environnement. Elle possède des antennes, des comités et des bureaux dans le monde entier. Cliquer pour accéder au site de l’UICN
La Liste rouge de l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde. Grâce à cet état des lieux, on sait aujourd’hui qu’une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur huit, plus d’un amphibien sur trois et un tiers des espèces de conifères sont menacés d’extinction mondiale.
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FIONA HALL (1953)
30 août 2015 · par CultURIEUSE
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eh ben, cela me plait bien….. ! Et surtout cette diversité….
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Oui, dame nature et toi, c’est l’amour passion ! A conserver précieusement!
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Je n’aime pas tout mais certaines pièces sont très jolies
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