Unica Zürn, Sans titre, aquarelle (avec système de roulette intégré à droite qui permet de changer l’intérieur du coeur et de l’utérus), 1956.
Unica Zürn (1916-1970) est une artiste allemande. Sa mère ayant épousé un haut-dignitaire du IIIe Reich, elle fréquente la haute société nazie durant sa jeunesse. Elle divorce de son premier mari en 1949 et la garde de ses deux enfants lui est retirée. Elle fréquente le milieu artistique et, en 1953, rencontre le plasticien Hans Bellmer qui la présente au groupe surréaliste. Elle interrompra trois grossesses durant cette relation. Elle se consacre au dessin et à l’écriture. Dès 1960, dépressions, crises schizophréniques et séjours en cliniques se succèdent. Elle met fin à ses jours en 1970.

Louise Bourgeois (1911-2010), artiste plasticienne née à Paris, s’installe à New York dès 1938. Elle met en scène la maternité et la procréation tout au long de son existence par les dessins et sculptures de femmes-maisons, des demeures mêlant corps et architecture, revendication féministe envers l’enfermement féminin, mais aussi figure du contenant de l’enfance et de ses souvenirs.
Un lien qui explore le thème de la maternité chez ces deux artistes : cliquez ici

Käthe Kollwitz (1867-1945) est une sculptrice, graveuse, dessinatrice allemande. Elle étudie la gravure et le dessin à Königsberg et à Berlin. Elle épouse un médecin en 1891 dont elle a deux fils. En 1914, l’un d’eux meurt à la guerre. Elle perd aussi son petit-fils en 1942. Engagée dans le socialisme et le pacifisme, elle subit les menaces de déportation du pouvoir nazi et fait face. Son oeuvre, expressive et intemporelle, est marquée par la violence et la douleur, mais aussi par l’espoir, le courage et la dignité de l’action. Biographie

Dorothea Lange (1895-1965) est une photographe américaine. Elle vient du New Jersey, a suivi deux ans d’école d’art visuel, puis installe un studio de portrait à San Francisco en 1918. Durant la grande dépression, elle commence à photographier les sans- abris. Elle aura deux enfants en 1925 et 1928. Elle est mandatée par la FSA (Farm Security Administration) en 1935 comme photographe officielle. Le pouvoir évocateur de ses photos permettra une meilleur visibilité de la condition misérable des immigrés débarquant d’Europe aux USA durant l’entre-deux guerres.

Son père était fabricant de jouets en bois et sa mère réalisait des poupées de chiffon. Ron Mueck (1958) débute dans l’industrie du spectacle avec la modélisation de marionnettes, puis produit des mannequins pour la publicité. C’est en 1997, avec l’appui de sa belle-mère Paula Rego, qu’il expose à Londres sa sculpture Dead Dad, le corps réduit de son père. Depuis, son travail reproduisant minutieusement le corps humain à l’aide de silicone et de résine synthétique, dans des dimensions incongrues, connait une notoriété mondiale.

Ousmane Sow (1935) est un sculpteur sénégalais. Arrivé à Paris à l’âge de 22 ans, il suit une formation de kinésithérapeute. Après des années de soins aux corps, à cinquante ans passés, il choisit de les sculpter avec une matière secrète à base de sable, de paille et de jute, soit une vingtaine de produits longuement macérés ensemble. La reconnaissance du public débute en France lors d’une exposition sur le pont des Arts en 1999. Il est entré, en tant que membre associé étranger, à l’Académie des Beaux-Arts en 2013.
L’origine de la fête des mères remonte à l’antiquité (Ve siècle avant JC) où les grecs fêtaient, au printemps, Rhéa, fille d’Ouranos et Gaïa, soeur et femme du titan Chronos et mère de tous les dieux, ainsi que Cybèle qui personnifie la nature sauvage, grande déesse ou déesse mère. Une tradition qui a duré jusqu’au IVe siècle après JC, la religion chrétienne éradiquant alors les fêtes païennes.
Napoléon a évoqué l’idée d’honorer les mères de famille nombreuses en 1806. En 1918 a lieu la première journée des mères à Lyon. En 1926, on remet une « médaille de la famille française », l’importance de la fécondité et les vertus de la famille sont mises à l’honneur. Pour inciter au repeuplement de la France, le maréchal Pétain officialise cette journée en 1941 et en laisse la charge aux enfants et enseignants. Puis, le Président de la République Vincent Auriol signe le 24 mai 1950 un texte de loi instituant la fête des mères. Elle est agendée le dernier dimanche de mai en France, le deuxième en Suisse, comme aux Etats-Unis (Mothering day) qui instaurent cette journée dès 1907.


Ron Mueck, j’adore 🙂
J’aimeJ’aime